
Les changements d’humeur sont fréquentes après la naissance d’un enfant. Bien que le « baby blues » soit la forme la plus légère de dépression post-partum, il est crucial de ne pas négliger les changements dans votre corps.
De nombreuses femmes sont perplexes à l’idée d’éprouver du chagrin après le merveilleux événement qu’est l’arrivée d’un nouveau bébé dans la famille, et elles évitent souvent d’en parler. Pourtant, parler de ces émotions, changements et problèmes est l’une des méthodes les plus efficaces pour faire face à cette méforme.
Après la naissance de leur enfant, la majorité des jeunes mamans éprouvent des émotions négatives ou des fluctuations d’humeur.
Quels sont les symptômes du « baby blues » et quand surviennent-ils ?
Les symptômes du baby blues apparaissent généralement quatre à cinq jours après l’accouchement, mais ils peuvent apparaître plus tôt en fonction du déroulement de la naissance.
Les symptômes du « baby blues » sont notamment les suivants :
- Fatigue
- Pleurs
- Changements d’humeur
- Irritabilité
- Anxiété
- Difficultés à se concentrer
- Insomnie
- Tristesse
Quelle est la cause du « baby blues » ?
On suppose qu’il est lié aux changements hormonaux qui se produisent pendant la grossesse et à nouveau après la naissance du bébé. Ces changements hormonaux peuvent provoquer des altérations chimiques dans le cerveau, ce qui pourrait conduire à la tristesse.
En outre, le degré d’adaptation qui accompagne la naissance d’un enfant, ainsi que les troubles du sommeil, la perturbation de la « routine » et les émotions liées à l’accouchement lui-même, peuvent tous contribuer à ce que ressent une nouvelle maman.
Combien de temps faut-il pour surmonter le « baby blues » ?
Les symptômes du « baby blues » durent généralement de quelques minutes à quelques heures par jour.
Dans les quatorze jours suivant l’accouchement, ces symptômes devraient s’atténuer et disparaître.
Comment prendre soin de soi ?
Si vous souffrez du baby blues, il existe de nombreuses façons de prendre soin de vous.
- Discutez de ce que vous ressentez
- Sortez et appréciez l’air frais. Parfois, un changement d’air pendant quelques instants peut faire une différence significative
- Adoptez une alimentation saine et équilibrée dont des aliments contenant des acides gras oméga-3 par exemple
- Ecrivez vos sentiments
Il est essentiel de comprendre que vous n’êtes pas seule à vivre vos émotions.
Si vos symptômes persistent pendant plus de quatorze jours, ils peuvent être le signe d’un trouble plus grave, comme la dépression post-partum.
Lors de tous vos rendez-vous de suivi, soyez franche avec votre professionnel de santé. N’oubliez pas que vous ne les surprendrez pas avec vos émotions. Ils parlent tout le temps aux femmes en post-partum et peuvent évaluer votre état de santé si vous êtes honnête sur votre situation.
Ne pas confondre baby blues, dépression post partum et psychose puerpérale
La dépression post partum est une aggravation d’un baby blues. Tandis que la psychose puerpérale est une psychose du post-partum. C’est un problème de santé mentale grave mais rare qui se développe après l’accouchement.
Éviter le baby blues
Des études ont indiqué que la prise de graisses oméga-3, EPA et DHA, tout au long de la période prénatale peut réduire l’incidence des naissances prématurées et de la dépression post-partum chez les nouvelles mamans.